lundi 1 mai 2017

La Géorgie, quel accueil !




Traversée de la Mer Noire de Burgas à Batoumi sur un ferry de fret, qui ne lève l’ancre qu’une fois complet ..! Ici pas de touriste, mais une population de routiers russes, rustres plutôt étonnés de notre présence. Comme nous partageons le même pont et la même cantine, la glace fond rapidement. On étale notre mappemonde, d’où on vient, où on va… et toujours la même réflexion : « you are crazy », et c’est à qui mieux mieux nous propose des itinéraires avec de belles routes avec de beaux paysages…
 
Face à la Mer Noire

Nous quittons le bateau avec des adresses, et des numéros de téléphones en Géorgie… merci à Nikolos géorgien qui nous a beaucoup émus en nous racontant que sa migration en France a été pour lui une véritable renaissance.

Batoumi est un petit port, le ferry est gros : 2 heures pour accoster plus 1 heure avec la douane… Nous voici sur la terre ferme, à la recherche d’un bureau de change pour avoir des Laris… 200m a peine, même pas 5 minutes que nous roulons en Géorgie, nous sommes arrêtés par un jeune homme, heureux de voir des français, à vélo, et après ½ heure de discussion il nous chante à capella une chanson de Charles Aznavour… Bienvenue en GEORGIE !
Dès les premiers kilomètres le ton est donné, entre klaxons, et saluts, quel accueil ! Il nous faudrait 3 mains : 2 pour tenir le guidon, et une pour leur répondre … !  On nous offre souvent un café… Dans les villages comme dans les villes c’est le même accueil. Bien qu’avertis précédemment dans les autres pays, nous sommes agréablement surpris par cette hospitalité.

1er Tchatchat
 
Côté paysage nous sommes tout aussi gâtés : la campagne est magnifique et à l’horizon les montagnes. Des petites routes où il fait bon rouler, et toujours en toute sécurité, accompagnés de vaches et de cochons qui paissent et nettoient les bas-côtés…

 
 
 

Petit ravitaillement avant de quitter Ozurgeti, c’est jour de marché, des regards interrogateurs, amusés, les plus curieux s’approchent et nous interrogent suivis bientôt des plus timides et nous voilà entourés de plus d’une vingtaine de personnes. Les questions fusent (probablement toujours les mêmes), on ne comprend rien… Heureusement, Ann-Maria arrive à notre rescousse, et nous sert d’interprète, les questions arrivaient à la volée, chacun parlant plus fort que son voisin, dans cette quin aphonie difficile de traduire, au vu de son sourire timide et de ses joues rougissantes elle n’a pas osé tout nous traduire… situation qui nous a fortement amusés ! Nous réussissons enfin à repartir et on se dit « la journée commence fort ! »… 


Quel accueil..!


Effectivement la journée fut longue et vallonnée… 70km plus loin, après mainte recherches pour trouver un lieu de bivouac, nous décidons de poser la tente à l’entrée de Dablagomi, Richard dit « dans 5minutes tous les gamins du village vont rappliquer ! »  Affairés à installer notre chez nous, une vieille dame accompagnée d’un petit garçon arrivent nous souhaiter la bienvenue, faisant une accolade à Bernadette comme si c’était des retrouvailles. La nouvelle se repend dans le village comme une traînée de poudre et nous voilà cernés par une dizaine d’enfants, s’essayant à parler anglais, d’une rare politesse, et comme pour nous souhaiter la bienvenue nous offrent chants et danse traditionnelle… Quel bonheur !

L’aventure continue jusqu’à Tbilisi, où nous sommes conviés par l’Institut Français à présenter notre voyage à des jeunes adolescents géorgiens qui nous surprennent par leurs questions pertinentes et leur niveau en français.




Institut Français de Tbilisi
 
 
 
 
                                      


 
                                         

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