mardi 2 mai 2017

Merci Baku


Bien installés dans notre couchette en première classe, SVP, nous franchissons la frontière vers 19heures. Ce train s’arrêtera dans toutes les gares même quand il n’y en a pas, et malgré tout nous dormirons comme des bébés … au petit matin nous approchons de Baku !

Départ de la gare de Tbilisi
 
Au réveil nous découvrons un désert plutôt plat, où seuls les derricks et les wagons de pétrole animent le paysage. Et enfin la belle gare toute neuve de Baku… pas de train en attente… pas de passager non plus… un autre désert.
Le temps de rééquiper Joli Jumper et Tornado, et nous voilà partis vers notre auberge située dans le vieux Baku ! Facile à trouver avait dit Richard !... mais c’était sans compter que Baku attend son grand prix de Formule 1 et donc toutes les rues du circuit sont barricadées par des blocs de béton, et partout des travaux pour souhaiter la bienvenue aux bolides… … en gros, c’est le bazar !!!  Une fois franchi ce labyrinthe, une dernière épreuve nous attend : nous sommes face à une forteresse médiévale, très bien entretenue, avec une enceinte impénétrable, des petites ruelles, et un dédale d’escaliers. Après avoir tournicoté un peu moins de 2h dans l’enceinte, ouf ! Nous avons enfin trouvé notre auberge au 2ème étage sans ascenseur… pffff … Normalement, plus on monte plus on s’approche du paradis, à l’accueil : personne, et porte close. Nouveau défis : trouver Saint Pierre. Une heure plus tard, « l’ange du sourire » arrive, rien à redire c’est exigüe mais nickel, nous passons au purgatoire : chaussures sur le palier et chaussons blancs obligatoire, elle épie nos faits et gestes, nous suit et essuie derrière nous jusqu’aux toilettes… Nous résisterons 3 jours, avant de migrer…
Dès le lendemain, nous attaquons par les demandes de visas pour l’Ouzbékistan. Commence alors le jeu de piste dans les travaux, les rues sans nom, les buildings sans numéro et les adresses approximatives… Nous quittons les circuits touristiques de la ville, prenons un bus de quartier, et bien aidés par les habitants, 3 h plus tard nous trouvons l’ambassade d’Ouzbékistan. Nous pensons bien obtenir nos visas en quelques heures car nous avons fait les prés enregistrements sur le site internet de l’ambassade … Et non, il faut attendre ! Nous serons prévenus par émail dans la semaine, le délai est de 7 à 10 jours.
Durant cette semaine, invités par Philippe Cirot directeur du Lycée français nous rencontrons les élèves de sixième et ceux de CP/CE1, puis conviés par Gervaise à l’Institut Français nous animons une conversation avec des azéris qui étudient le français… Ça tombe bien, ce sont les semaines de la Francophonie !!!  Au gala de clôture, nous y rencontrons Madame l’Ambassadrice de France. Nous suivrons les élections depuis le bureau de vote à l’Institut.
 
Dépouillement à l'institut Français

Le lundi retour à l’ambassade d’Ouzbékistan (à 6km sur la colline), nos visas sont au même stade… nous devons nous acquitter de la taxe en dollars directement à la banque nationale d’Azerbaïdjan (au centre de la ville) et revenir avec les acquis… chose faite, nous obtenons nos visas dans l’après-midi…
Le lendemain, 10 jours déjà que nous sommes en Azerbaïdjan, il faut s’inscrire auprès des autorités en Azerbaïdjan… le site internet ne répond pas… nous demandons l’aide de Monsieur le Consule qui le fera pour nous. Merci Antoine!
Nouveau challenge : trouver le guichet qui vend les billets pour Aktau, le port et le ferry… la chasse au trésor est lancée ! La météo est très mauvaise, les ferrys restent à quai plusieurs jours… là encore le site internet n’est pas mis à jour, et au guichet l’information change d’une heure à l’autre… Très difficile de savoir si le ferry part du vieux port de Baku, situé 8km au nord, ou du nouveau : Alat situé à 70km au sud. Pour nous çà fait la différence : 2 jours de vélo ! Les billets ne sont vendus que quand le ferry arrive au port, soit environ 10h avant qu’il ne reparte. Par chance, le personnel comprend notre problème et nous trouve une place sur le « MERCURI-1 », ferry cargo qui ne prend que des camions et qui part du vieux port de Baku le 29 avril vers 18h… Ouf !!! Nous partons pour le Kazakhstan !
Au final de l’Azerbaïdjan nous avons vu Baku et le train de nuit qu’heureusement nous avons pris !
 
Mercuri-1 année 1956 dans son jus..!
 
c'est moi le capitaine
 
 
                                

1 commentaire:

  1. Salut Richard!Attention au naufrage, vous avez oublié vos bouées!bien content de savourer vos expériences.Flo :) À bientôt

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